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balourd, ourde

nm et nf (ba-lour, lour-d' ; le d ne se lie jamais)
  • Personne grossière et stupide. Un gros balourd, une grosse balourde. Si un général d'armée a un détachement délicat à faire, il est forcé de le donner au balourd qui est à marcher [qui est de service]. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon] Les comédiens sont des balourds de commencer la pièce du Cid par la querelle du comte et de don Diègue. [Voltaire, Correspondance] Les docteurs de la comédie italienne qui choisissent des arlequins pour leurs confidents, parce que les arlequins sont des balourds. [Voltaire, Correspondance]

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- REM. Voici un exemple plus ancien que ceux qui sont cités : Il est grand dommage que je ne sois imprimeur ; je disputerais de gloire avec les Elzeviers et effacerais celle des Plantins ; pour le moins ne ferais-je pas comme les balourds qui d'une ligne ne font qu'un mot. [Guez de Balzac, Correspondance]

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